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Notre masque sanitaire: les bonnes matières et la bonne manière

La Presse dans son édition du 15 mai 2020, Masque Artisanal: Comment bien le choisir, soulève et explique divers points importants au sujet des masques sanitaires. L’on y traite des matières utilisées, de l’ajustement, de l’entretien ainsi que du port avec des lunettes et de la buée qui remonte dans celles-ci, faute d’un ajustement inadéquat. Les masques offerts sur Lin + Quotidien répondent à tous les critères de qualité, en plus d’être plus résistant et plus confortable que les masques standards grâce au lin.

Voici les points les plus importants à considérer.

L’ajustement

La Presse rapporte que selon l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), un masque non médical doit être « suffisamment grand pour couvrir complètement la bouche et le nez sans faire de trous »…C’est tout à fait le cas de notre masque sanitaire. L’article se poursuit en relatant qu’en France, l’Association française de normalisation (AFNOR) a rendu public un patron de masque…Lin + Quotidien a choisi le modèle de l’AFNOR. Ce modèle s’ouvre bien, il se referme étroitement sur le visage, il est simple et il est esthétique.

L’AFNOR ajoute que le masque « doit pouvoir être ajusté étroitement sur le nez, les joues et le menton de la personne qui le porte pour assurer une étanchéité suffisante ». On y lit aussi ceci: Recherchez également les entreprises qui insèrent dans leur masque une broche de métal (plastifiée pour éviter les blessures ou l’oxydation) qui vient mouler le contour du nez, évitant ainsi de créer une ouverture indésirable…Or, notre masque a une barrette nasale intégrée dans la valeur de couture. Cette barrette est de la bonne grosseur et elle permet un ajustement étroit sur le nez. Même avec des lunettes (j’en porte!) notre masque ne bouge pas. Comme il s’ajuste bien sur le visage, l’effet de buée dans les lunettes s’en trouve diminuée, aussi parce que le lin et le coton sont des matières naturelles et qu’elles respirent.

Les matières

On ne peut pas faire un masque avec n’importe quel tissu. Selon l’AFNOR, la matière utilisée doit pouvoir résister aux manipulations et à l’usure, et avoir deux caractéristiques : une efficacité de filtration et une résistance à la perméabilité. L’ASPC suggère d’utiliser des matières naturelles comme le lin ou le coton…Notre masque sanitaire est fait de lin et de coton. Pour certains modèles, le lin est placé au dehors, comme c’est le cas de notre masque en lin naturel. Pour le masque noir, le lin naturel est sur le visage et le sergé de polycoton noir (coton et polyester) est à l’extérieur.

Les couches et les filtres

Selon l’ASPC, un masque artisanal doit être constitué d’au moins deux couches de tissu…Notre masque sanitaire possède deux couches de tissu.

La journaliste rapporte que plusieurs entreprises proposent des masques à trois épaisseurs, ou alors avec pochette au centre pour y insérer un filtre…Nous sommes actuellement à développer un masque qui permettra d’insérer facilement un filtre (et croyez-moi le mot facilement a beaucoup de sens!), et nous pourrons faire des recommandations au sujet du filtre à utiliser, non toxique et efficace. Nous ajouterons ce nouveau modèle dès que possible. Nous développons également un modèle qui sera retenu derrière la tête, en plus du modèle que nous offrons maintenant.

L’article a été rédigé par — Iris Gagnon-Paradis, La Presse

 

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Des masques de pur lin cousus artisanalement

Ici sur Lin + Quotidien, nous sommes fiers de nos masques. C’est un produit artisanal, entièrement cousu main au sein d’une petite ligne de production très artisanale elle-aussi. Notre belle grande maison ancienne construite par mes grand-parents au début du siècle dernier, s’est transformée en atelier, voir en petite manufacture pour les besoins de la cause. Autour de 1900, lorsque mes ancêtres sont venus de Sainte-Marie de Beauce, ils ont établi un moulin à scie ici-même pour pourvoir aux besoins de bois pour les nouvelles constructions du village.  Pour eux-mêmes et leur grande famille ils ont construit un peu plus tard cette grande maison, qui est très belle, mais demeure modeste.

À notre tour, et parce que c’est écrit dans le ciel, nous avons voulu faire ce que nous pouvons pour pourvoir aux besoins de notre communauté en ce contexte de pandémie du coronavirus. Nous avons décidé de fabriquer des masques de lin, puisque nous avions déjà quelque 150 verges de lin à la maison. Après avoir fait des recherches pour savoir si le lin se défendait bien dans la panoplie des tissus recommandés par les organismes de la santé du Québec et d’ailleurs, nous avons été convaincus que c’est bien le cas. À ce sujet, nous avons aussi lu que la filiale française du lin est relancée en France grâce aux masques, ce qui est absolument fantastique à notre sens. Se réapproprier nos savoir-faire, nos productions locales et un mode de vie plus humain a une valeur inestimable pour chaque petite communauté. C’est un geste qui permet de soutenir la vie, et aussi la vitalité des nôtres.

Nous sommes dans ce branle-bas de combat avec nos mètres de lin, nos mètres de coton, nos mètres de ruban de coton, nos ciseaux pour chaque poste de travail, notre planche de coupe posée au sol, notre surface de coupe artisanale un peu surélevée pour ménager notre dos depuis près de trois semaines maintenant. Nous avons donc développé des trucs pour augmenter notre productivité. Puisque la demande est là, il faut trouver! En effet, les gens qui achètent nos masques faits main de pur lin et de coton, ou nos couvres-visage comme les a appelés Horacio Arruda avec poésie, en redemandent, pour notre plus grand bonheur!

Ce matin, je vous invite à une petite visite virtuelle de notre maison-petite manufacture, pour vous montrer nos trucs. Simplement parce qu’ils sont ingénieux tout en étant simples, mais aussi parce que nous pensons que les gens aiment voir comment les choses se font, même à petite échelle. Voici donc à qui ressemble le chantier! Ici, la baguette de bois sert à enrouler le ruban de coton que nous ajoutons au bas de notre masque pour qu’il soit ajustable. La baguette est faite de manière à ce que les ciseaux puissent passer au centre dans la rainure prévue à cet effet afin d’obtenir des petits bouts de ruban d’environ 1 3/4”. Ce ruban de coton une fois replié en deux devient la petite loupe que nous ajoutons au bas du masque pour y insérer l’élastique qui permet d’ajuster celui-ci à votre taille simplement en faisant un petit nœud. La coupe des élastiques se fait sur le même principe, en l’enroulant autour des plaquettes de bois puis en passant les ciseaux dans la rainure. C’est ainsi que nous obtenons rapidement des bouts d’élastique de la bonne taille pour nos masques.

Notre table de salle à manger s’est transformée en table de coupe et en table d’expédition autour de 15h puisque les colis seront expédiés avant 16h, heure de cueillette de la poste dans mon village. Notre salon sert à étaler nos stocks de tissus et croyez-moi, les chaises sont très utiles.
La grande pièce en haut de la maison au-dessus de la cuisine a été repeinte en blanc au début de la pandémie. Elle sert à la fois de studio de photographie, de stockage des grandes quantités de lin et de coton, de la coupe des quelques mètres qui sont prélevés pour être taillés en carré de 20 cm ou de 18.5 cm sur la table de la salle à manger.

Ce qui nous motive, c’est toujours de faire au mieux possible, d’offrir le meilleur produit possible, de vous servir au meilleur possible et finalement, de bien gagner notre vie avec ce que nous pouvons faire de meilleur. Notre masque de pur lin et de coton est un bon produit, quelque chose que nous sommes fiers de fabriquer et fiers d’offrir. Nous pensons qu’il protège autant qu’un masque sanitaire non médical peut le faire. Nous voulons rendre un bon service, au plus grand nombre, mais toujours de manière artisanale.