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Masques et diverses considérations

Les masques font désormais partie de notre quotidien. Ils sont fortement recommandés dans les lieux publics où la distanciation sociale est plus difficile à respecter. Quant à moi, je fabrique les meilleurs masques que je puisse afin de vous rendre rende le meilleur service possible. Pour cela, j’ai lu de nombreux articles et j’ai aussi regardé de nombreuses vidéos.  Par ailleurs, plusieurs d’entre vous m’avez écrit ou téléphoné et nous avons pu échanger. Vous m’avez donné vos conseils et vos recommandations. C’est ainsi que je vous offre maintenant le masque trois couches, avec deux couches de percale de coton pour une protection accrue. J’ai fait ce choix au lieu de vous offrir un masque qui offre la possibilité d’ajouter un filtre. Franchement, insérer un filtre entre le lin et le coton est quasi mission impossible avec le modèle de l’AFNOR. Celui s’ouvre bien et forme vraiment une belle coquille, mais il n’est pas adapté à l’ajout d’un filtre. En revanche, cette coquille s’ouvre pour épouser parfaitement les reliefs du visage et cela, c’est primordial. Avec la barrette nasale et la possibilité d’ajuster les élastiques à votre taille, le masque se referme sur votre nez et sur votre visage sans laisser de trou. Notre masque ne descendra pas non plus.

Je vous partage les choses importantes auxquelles je tiens pour fabriquer les masques qui sont offerts ici sur Lin + Quotidien. D’abord, le choix des tissus est capital. J’avais déjà quelque 100 mètres de lin à la maison. Toutefois, avant de me lancer dans la fabrication des masques, j’ai d’abord voulu savoir si le lin se défendait bien parmi les tissus recommandés. C’est le cas. Et si ça ne l’avait pas été, je n’aurais pas été de l’avant avec ce produit, puisqu’il n’aurait rendu service à personne.

Toutefois, il fallait trouver le bon compagnon pour le lin. Le coton est le choix qui s’impose quand on tient à n’utiliser que des fibres naturelles. Ce coton doit être tissé serré, comme l’est une popeline de coton (la mousseline est un tissu lâche de coton, ce n’est pas le bon choix) ou mieux encore une percale de coton. La popeline est difficile à trouver dans ma région. Les magasins de tissu offrent des cotonnades de toutes sortes, souvent avec un mélange de polyester, ce qui est également recommandé, l’amalgame des matières offrant un degré de filtration accru, mais la popeline se fait rare.

Puis, continuant de rechercher le meilleur compagnon pour le lin, particulièrement pour les jours chauds de l’été qui se pointe, j’ai déniché une belle percale blanche faite de pur coton. La percale est mince et fraîche, mais avec ses 200 fils au pouce, son degré de filtration est supérieur. On associe souvent la percale à un tissu. Or, il s’agit d’une technique de tissage qui confère au tissu une très grande qualité. La caractéristique essentielle de la percale de coton est son tissage serré et régulier. Ce tissu fait partie des meilleurs tissus à utiliser pour créer un masque dont la structure soit efficace.

Par ailleurs, tous mes masques sont assemblés avec le fil Gutterman. Je ne sacrifie jamais la qualité. De plus, nous avons fait toutes sortes de tests avant de trouver le bon fil de métal, gainé, sans être ni trop gros, ni trop petit afin de l’intégrer dans la valeur de couture du haut du masque, pour faire la barrette nasale. Finalement, ce sont pour toutes ces raisons que je tiens à conserver cette petite production artisanale. C’est, pour moi et mon équipe, le gage de la qualité et du meilleur service à rendre..

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